Conférence "Paranoïa et contagions délirantes" - Colloque 08 octobre 2016

04/09/2016 03:35

Ne manquez pas, pour ceux qui peuvent s’y rendre, le colloque « Danger en Protection de l’Enfance ».

Ce prochain colloque où j'interviendrai, sous forme de visioconférence, avec pour thème "Paranoïa et contagions délirantes", en parlant du diagnostic et des dégâts commis par les personnalités paranoïaques en protection de l'enfance, aura lieu le 08 octobre 2016 à Toulouse.

 

Ces personnalités, si elles ne sont pas immédiatement identifiées et neutralisées (et pour cela il faut de réelles compétences dès le départ) polluent toutes les institutions sociales, policières et judiciaires, au point que la victime finit par être désignée coupable.

 

Des policiers de la brigade des mineurs pourront ainsi dire à un enfant que c'est "normal qu'il soit frappé par son père" car il est "désobéissant", des enfants terrorisés et en larmes se feront tirer de force par des policiers pour entrer dans la voiture qui les conduira à leur bourreau sur son "temps de garde", des bourreaux récupèreront des gardes totales d'enfant sur la base de l'imposture de "l'aliénation parentale", des enquêteurs sociaux pourront dire au parent protecteur qu'il l'est trop, des psys pourront même prendre fait et cause pour le parent maltraitant sur la base d'identifications douteuses, l'enfant sera "sommé" de s'expliquer comme s'il était coupable devant son agresseur, le médecin généraliste expliquera aux parents que non, l'enfant va "oublier" qu'il s'est fait sodomiser par son grand-père et donc qu'il vaut mieux ne plus lui en parler (tout en ne faisant pas de signalement) etc. etc.

 

Les parents protecteurs, comme les professionnels compétents, seront rapidement écartés du dossier, et s'agissant des psys, ils seront neutralisés et rayés de la carte, les suivis thérapeutiques ayant conduit aux signalements seront soigneusement écartés, tandis que tous les professionnels non psy s'improviseront psy, comme systématiquement dans la psychose paranoïaque dont le délire se répand de manière contagieuse.

 

Au final, la situation en France est désastreuse, et une grande part des enfants en danger ne sont plus du tout protégés, au point où nombreux sont les professionnels qui se retrouvent désormais en conflit de loyauté et font passer l'éthique avant le légal, c'est-à-dire ne signalent plus, sachant que la situation de l'enfant sera pire ensuite !

 

Pour prendre un exemple, l'un de mes signalements dans mon histoire professionnelle portait sur un enfant terrorisé par son père qui le frappait.

Le discours clair de l'enfant était corroboré par ses bleus multiples, par la mère et à des moments par le père.

Ce signalement, au gré de ses intenses et multiples dysfonctionnements dus à l'infiltration de la psychose paranoïaque, s'est terminé en garde totale accordée au père, et personne ne s'étonnait que l'enfant en était venu à se flageller à coups de ceinture...

 

Et ce, après l'injonction d'une "thérapie familiale" où il était attendu des professionnels inconscients que tout le monde se réconcilie (cf. ma brève sur la médiation), comme s'il était possible de se réconcilier avec un paranoïaque.

Ainsi fonctionne le délire paranoïaque.

 

Tous ces exemples sont des exemples réels tirés de ma clinique, et je ne cite même pas ceux de mes collègues investis à 100% dans ces problématiques.

 

Ma visioconférence sera visible ensuite sur internet, à l’issue du colloque.